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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

Next stop : L'Express !!!

4, rue de Braque. Paris 3e. Août 1982.

1971/1978. J'ai bossé 7 années comme attachée de direction cadre auprès de Jean Cailloux, directeur du personnel de Publicis Conseil (750 salariés).

Établissement des contrats de travail, statistiques, comptes-rendus des séances du comité d'entreprise, calculs des jours d'absence des collaborateurs pour le service paye, suivis des carrières, augmentations des salaires, etc...

Après l'incendie, le fichier du personnel non informatisé ayant brûlé, il a fallu reconstituer à partir de zéro les dossiers individuels.

Serge De Filippi. L'incendie de Publicis Conseil. Septembre 1972.

Dans cette fonction, j'organisais également des tours des différents services de l'agence pour les stagiaires des grandes écoles, énarques ou autres, et les nouveaux directeurs.

C'est ainsi qu'en 1978, j'ai fait la connaissance du nouveau directeur de Publicis Régions Jean-Pierre Arnoux.

Il m'a immédiatement demandé de travailler à ses côtés.

Publicis Conseil comptait alors 13 agences régionales avec les budgets Renault, Krys, etc...

 

 Noms des directeurs et coordonnées des agences de Publicis Régions (document public)

Mon job consistait surtout à organiser des réunions et des séminaires pour les 13 directeurs de province.

Grands hôtels parisiens, Relais et Châteaux, 3 jours en Camargue, week-end prolongé au Normandy Hôtel de Deauville, etc...

J'ai quitté ce job en 1981, avec, pour dessein de travailler auprès d'un grand PDG.

J'avais alors passé des tests auprès d'un cabinet de recrutement [Head Hunter] du 16e arrondissement.

Cabinet qui devait me présenter au directeur de Bonbel (Robert Fiévet), de Félix Potin (André Mentzelopoulos), de Nathan [où j'ai bossé 6 mois auprès de Philippe Hervé] et de Plon, auprès de Jean Malaurie, directeur de la collection Terres Humaines.

L'été 1982, je m'étais accordée un temps pour aménager notre appartement du 4, rue de Braque dans le Marais.

C'est alors que je fus appelée, le 18 août 1982, pour remplacer une secrétaire de fabrication au sein de L'Express.

La fabrication, je connaissais...

Je décidai donc de foncer.

Mon directeur, Jacques Péronnet, m'avait prise à la bonne car je bossais vite et bien.

Je n'étais pas non plus du genre bégueule quand il fallait filer au Prisunic Champs Elysées chercher des boissons pour les pots de ces messieurs de la fabrication.

Peronnet s'arrangea pour que ma mission continue aux annonces classées chez Gérard Clayeux.

Promotion des ventes. Août 1983.

En février 1982, un poste d'assistante à la promotion des ventes était disponible.

On me le proposa.

J'avais dans ma gibecière un beau curriculum vitæ concocté par Jean Cailloux dont j'étais restée proche.

Mais ce qui me fit remporter le poste, ce fut mon rôle d'organisatrice de séminaires.

Quatre années à la Promotion des Ventes où j'ai organisé et participé à de nombreux voyages : 100 Maisons de la Presse au Japon, 130 kiosquiers parisiens en Grèce, 10 jours au Sénégal pour les 75 gagnants d'un concours....

 

6 Avril 1984. Voyage au Japon.

HAKONE HOTEL KOWAKI-EN

 

 

Organisation aussi de cocktails plus parisiens (Tente L'Express à Roland-Garros, restaurant Ledoyen Champs-Elysées pour la sortie de L'Express-Paris, Salon du Livre pour le magazine "Lire" avec Bernard Pivot, etc...)

J'étais également chargée de la relation de l'Hebdomadaire avec son agence de pub : Jean-Marc Huart de CLM/BBDO. 

Chaque semaine, la rédaction me remettait le contenu de la cover, et c'est moi qui écrivais les messages radio et allais les enregistrer avec Yann de l'Ecotais à I.P. (R.T.L.).

J'assurais aussi les affiches kiosque et les affichettes (leur fab et l'achat de leur espace pub). Ainsi que la fabrication de tout le petit matériel promotionnel.

En 1986, Jimmy Goldsmith, le propriétaire de L'Express décida la création de trois autres suppléments : Le supplément féminin : L'Express Style, le supplément sportif, le supplément financier.

Je posai alors ma candidature auprès de Guillemette de Sairigné, rédactrice en chef de Style Express.

Elle fut acceptée.

 

L'équipe de Style Express avec Guillemette de Sairigné. 15 septembre 1986.
[
Je suis absente de cette photo car c'est le jour où j'ai appris que mon Langellier souffrait d'un cancer]

 

J'ai ensuite intégré la rédaction Arts et Spectacles, celle des dossiers et, enfin, celle de L'Express Paris.

1988. Rédaction Arts et Spectacles. Avec François Forestier.

Dix années de Publicis Conseil.

Dix années de L'Express.

Une bien jolie carrière parisienne qui a de quoi en rendre jaloux plus d'un(e)

Lors de la fermeture de L'Express Paris...

Je rappelle ici que je pouvais être soit réintegrée à L'Express soit prendre mes indemnités et partir.

La santé de mes parents devenant de plus en plus précaire, j'ai choisi d'emménager dans notre maison de famille en mai 1992.

Mon père est décédé en janvier 1993.

Ma petite mère en mai 1999.

J'ai veillé sur eux jusqu'au bout.

Je n'ai jamais regretté mon choix.

 


Liliane Langellier

 

L'Express Paris. Juillet 1991.

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L
Voilà ce qu'écrit un foldingue d'aristo qui me harcèle :<br /> "Lili , chez Publicis, était la secrétaire assistante du chef du personnel. 750 salariés ! Dans son blog à fleur, elle nous publie même une page de comme qui dirait le registre du personnel....merci pour la vie privée des salariès cités....Joyeuses Pâques à eux...La confidentialité, elle n'a jamais connu."<br /> Il ne sait pas lire car la page reproduite ci-dessus est juste une série de noms de directeurs avec l'adresse de leurs agences.<br /> Ce foldingue me poursuit et raconte n'importe quoi sur moi.<br /> Il a déjà été condamné pour harcèlement sur l'une de ses collaboratrices.<br /> Mais qui est le plus coupable ?<br /> Celui qui a écrit un tel commentaire ou celle qui l'affiche ???
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