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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

"Mystère à Venise" : Hercule Poirot de retour dans l’affaire la plus sombre de sa carrière...

Après "Le Crime de l’Orient Express" et "Mort sur le Nil", Kenneth Branagh signe son troisième ramake devant et derrière la caméra, avec "Mystère à Venise" tiré de l’œuvre d’Agatha Christie. Verdict.

Hercule Poirot est de retour. Après Le Crime de l’Orient Express en 2017, et Mort sur le Nil (2022), Kenneth Branagh, qui réalise et incarne le célèbre détective belge, signe son troisième film tiré de l’œuvre d’Agatha Christie, intitulé Mystère à Venise.

Sombre et flirtant avec le surnaturel, ce nouveau volet signé Branagh est l'adaptation cinématographique du roman "La Fête du potiron", une œuvre moins connue que celles des deux précédents volets. Hercule Poirot est désormais à la retraite à Venise, cette ville sinistrée par la Seconde Guerre mondiale et dix ans après les événements de Mort sur le Nil. C’est dans ce décor macabre et oppressant qu’il se retrouve à assister à une séance de spiritisme dans un vieux palazzo prétendument hanté. Au cours de cet événement sombre et effrayant, un des participants est assassiné. Le détective retraité va devoir reprendre du service. Voici 4 raisons de voir Mystère à Venise.

 

Pour son ambiance surnaturelle

Avec Mystère à Venise, Kenneth Branagh rompt complètement le ton festif et solaire qui rythmait Mort sur le Nil. Dans ce film au casting alléchant - Michelle Yeoh, Kelly Reilly, Jamie Dornan, Camille Cottin ou encore Tina Fey – Poirot évolue dans un univers façon The Conjuring, où la lumière du jour est inexistante, la pluie incessante et où les fantômes pullulent. Un cadre surnaturel pour le moins inhabituel dans les adaptations des romans d’Agatha Christie, qui a cependant le mérite de s’illuminer de quelque touches d’humour.

Le scénariste Michael Green, déjà à l’œuvre dans Mort sur le Nil, précise cependant avoir été marqué par certains courts récits d'Agatha Christie qui font appel au surnaturel : "Elle a publié un recueil de nouvelles intitulé La dernière séance, et celle qui a donné son titre à l’ouvrage est proprement terrifiante. Par conséquent, Mystère à Venise est certes la transposition du Crime d’Halloween, mais le film est aussi profondément empreint des réflexions de la romancière autour du surnaturel". Un choix qui fait finalement sens.

 

Pour son casting étoilé

Si on a moins l’habitude de suivre les enquêtes de Poirot dans ce genre d’aventures, la magie du film opère tout de même. Certes, il faudra s’accommoder des scène toutes plus sombres les unes que les autres, et de l’ambiance glauque à la limite du film d’épouvante, mais la formule marche, grâce notamment à l’efficacité du casting. On pense à l’actrice fraîchement oscarisée Michelle Yeoh en médium peu scrupuleuse ou encore la Française Camille Cottin dans le rôle de la gouvernante Olga Seminoff.

 

 

Pour suivre un Poirot tourmenté

Rompant toujours avec les éléments qui ont fait le succès de Mort sur Le Nil, Mystère à Venise n’emporte pas ses spectateurs dans un voyage à la découverte des plus jolies merveilles vénitiennes, ponctuées d’un stylisme impeccable incarné par ses protagonistes. Pour donner vie à cette œuvre moins connue, le réalisateur se concentre davantage sur son détective tourmenté, avec des tours de passe-passe plus cérébraux, tandis que ce dernier, pourtant pas dupe, commence à lui-même apercevoir des fantômes. On se délecte de voir sa légendaire arrogance mise à rude épreuve dans ce volet.

 

Pour ses libertés scénaristiques 

A l’instar des deux premiers films, Kenneth Branagh se permet, une fois de plus, quelques libertés scénaristiques par rapport au scénario original. Le roman d'Agatha Christie se déroule dans un manoir anglais, mais le scénariste Michael Green a décidé de transposer le récit à Venise. "C’est devenu un récit plus intime, avec moins de suspects. Michael a même pris la liberté d’imaginer quelques sous-intrigues", précise Kenneth Branagh. "Il a situé l’essentiel de l’action dans un palais vénitien hanté où il enfermait les suspects assez tôt dans l’intrigue, au cours d’une effrayante nuit orageuse". James Prichard, producteur exécutif du film et arrière-petit-fils d’Agatha Christie, a validé ces changements qui, selon lui, conservaient la tonalité et l’esprit du livre. On ne dira pas mieux.

 

 

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