13 Mars 2024
" Devant ce chagrin d'amour gigantesque, qui s'est abattu sur moi d'une minute à l'autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m'ait avertie que la trahison était en marche, j'ai tout de suite songé au tombeau.
Sans doute pour rejoindre mon bonheur d'amoureuse...
" Ne meurt pas qui veut. Tous mes comprimés avalés, je me suis retrouvée " sauvée ", c'est-à-dire prolongée dans le souffre amer du plus violent chagrin d'amour de ma vie. "
En cette maison de jade, le drame et les protagonistes sont aussi authentiques qu'ils sont imaginaires. Summum du roman-vérité qui met en scène la tragédie de la passion : par fol amour, une femme abandonne sa carrière d'écrivain, rompt avec son passé, ses habitudes, pour se faire la Pygmalionne - l'esclave ? - d'un homme sensiblement plus jeune qu'elle et traversant une mauvaise passe. A ces amants épris de leurs corps autant que de leurs coeurs la vie semble neuve et, si quelques épreuves le ponctuent, le bonheur paraît absolu, sans ombre ni tache. Un jour, pourtant, le jeune homme, remis en selle par cette cure d'amour, délaisse sa maîtresse pour une autre. Une héritière jeune et féconde, elle. Du désespoir et du suicide renaîtra une femme libre, déculpabilisée de son âge, de sa stérilité, de ses peurs. Une femme qui comprend qu'on ne "fait" pas un homme, si fragile soit-il. Une femme, enfin, qui redécouvre les joies de ses vies antérieures.
L'aveu de Madeleine Chapsal à Bernard Pivot
Bernard PIVOT pousse Madeleine CHAPSAL à avouer que la passion amoureuse qu'elle décrit dans la "Maison de Jade" est une histoire qu'elle a vécue personnellement. Beaucoup d'indices, selon lui ...
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L'écrivaine a sa « maison de jade » au Pouliguen