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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

Chaque dimanche soir... « Beau Geste », l’émission de Pierre Lescure pour l’amour du cinéma...

Ex-président du Festival de Cannes, Pierre Lescure va, pendant une heure, à la rencontre des gens de cinéma là où ils sont, en France et ailleurs.

Pierre Lescure, journaliste et ex-président du Festival de Cannes, est l’animateur de l’émission Beau geste, diffusée sur France 2 ce dimanche 22 janvier, à 23 h 10.

Pourquoi ce titre, Beau Geste ?

Beau Geste est un film américain sorti avec ce titre français aux États-Unis en 1939. L’histoire des frères Geste, légionnaires au grand cœur, chevaleresques, dont le personnage de Gary Cooper surnommé Beau. L’émission ne va parler que de ça, la beauté du cinéma, avec les gens qui le font, là où ils le font, en tournage, dans des lieux qui les inspirent, symboliques, les festivals, en France et à l’étranger.

Une émission sans plateau ?

Beau Geste n’est pas une émission d’interview de promotion classique ni de critiques. Mais de communion avec le cinéma. Ce n’est pas les gens de cinéma qui viennent à la télé, mais nous qui allons vers eux, pour les entendre parler du cinéma qu’ils aiment. Lorsque Jean-Pierre Bacri est mort, j’ai regretté qu’on ne soit jamais allé le voir là où il travaillait.

Quelles sont les premières rencontres, ce soir ?

Un assez long entretien avec Virginie Efira, dans une salle de cinéma parisien. Damien Chazelle à Montmartre. Et Noémie Merlant au théâtre du Châtelet, où Gustav Mahler a créé sa Symphonie n° 5. Ce compositeur est au centre du film Tár où elle joue l’assistante de Cate Blanchett. Autour de ces rencontres, il y aura des reportages sur la vie plus sourde du cinéma, notamment en Ukraine.

Ladj Ly, Benjamin Lavernhe, Tom Hanks…

Et les prochaines émissions ?

Nous irons sur le tournage du deuxième film de Ladj Ly à Clichy, voir Benjamin Lavernhe et Séphora Pondi à la Comédie française, Mathieu Kassovitz au musée de l’Air et de l’Espace, Tom Hanks à Stockholm.

Benjamin Biolay a composé le générique…

Il a fait un vrai générique de cinéma et nous a donné quelques morceaux supplémentaires pour les passages de témoins entre chaque séquence. Je voudrais que cette émission soit une heure d’émotions, de plaisirs. Comme dans ce bouquin de Scott Fitzgerald, Les enfants du jazz, où on a l’impression d’entendre un big band dans chaque nouvelle.

Comment est né votre amour du cinéma ?

Mon oncle maternel m’avait donné à lire les grands polars de Dashiell Hammett, Raymond Chandler, qui avaient été adaptés au cinéma par Howard Hawks, Raoul Walsh, Otto Preminger… Ma famille n’était pas sectaire, on lisait les Russes et les Américains.

Et puis, il y a eu Audrey Hepburn…

En pleine période des pin-up et des stars pulpeuses, Audrey Hepburn est arrivée avec cette grâce absolue, qu’elle avait encore, à la fin de sa vie, les yeux fiévreux, en mission pour l’Unicef.

« Les plateformes sont adaptées aux séries »

Quel a été votre dernier meilleur moment de cinéma ?

L’innocent de Louis Garrel, une comédie française projetée devant le public international de Cannes, et, au bout de dix minutes, les premiers éclats de rire ! J’étais fou de joie pour ce garçon dont je sais l’humour et l’autodérision, et cette comédie, intelligente mais sans intellectualisme, et en même temps un hommage à sa mère.

Les plateformes menacent-elles les salles de cinéma ?

Je ne crois pas. Les plateformes sont adaptées aux séries. Certains disaient que Canal + allait vider les stades et les salles de cinéma.

 

Lire l'article original sur Ouest-France.

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