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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

Le 12 décembre 1941 : la rafle des notables....

Le 12 décembre 1941, 743 juifs français occupant des postes influents sont arrêtés et déportés au camp de transit nazi de Royallieu, à Compiègne (Oise).

Une plaque commémorative posée par l’association des Fils et filles de déportés juifs de France en 1999 à l’École militaire dans le 7ème arrondissement de Paris rappelle l’évènement : le 12 décembre 1941, 743 juifs français sont arrêtés dans la capitale et déportés au camp de transit nazi de Royallieu, à Compiègne (Oise). Une rafle dite « des notables » perpétrée par la police française et la Gestapo. 

Déportés à Auschwitz

Quelques mois plus tôt, le 14 mai 1941, des milliers de juifs avaient été convoqués puis arrêtés à Paris, dans la rafle du Billet vert

Ce 12 décembre, la rafle commence le matin, quelques semaines après une série d’attentats anti-allemands en octobre et novembre. Plus de 700 notables juifs français, parmi lesquels des chefs d’entreprises, des commerçants, des ingénieurs, des médecins, des avocats, des intellectuels sont arrêtés à leur domicile.

Leur nom a été trouvé dans le « fichier juif » qui recensait les Juifs français. Parmi eux, figurent le géographe Jacques Ancel, René Blum, frère de Léon Blum, le romancier Jean-Jacques Bernard, l’entrepreneur Natan Darty, l’écrivain Maurice Goudeket, le dentiste Benjamin Schatzman, le futur historien de la Shoah Georges Wellers.

Après leur arrestation à l’aube, ils sont rassemblés dans le manège du commandant Louis Bossut, à l’École militaire, puis transférés au camp de Compiègne-Royallieu, dans l’Oise. 

Ils font partie, le 27 mars 1942, du premier contingent de Juifs déportés, et la plupart d’entre eux sont assassinés au camp d’Auschwitz.

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Lire le livre d'Anne Sinclair :

"La rafle des notables commença dans la nuit du 12 décembre 1941. Sans doute de la même façon que des milliers d'autres en France occupée, des millions d'autres en Europe nazifiée, par un coup de sonnette qui fracassa le silence de la nuit, au n°46 de la cossue rue de Tocqueville, à Paris." Dans ce récit intime, Anne Sinclair met en lumière un chapitre méconnu de l'Histoire. Celui de Juifs français, chefs d'entreprise, avocats, écrivains, magistrats, arrêtés et envoyés au camp de Compiègne. Ils seront rejoints par trois cents Juifs étrangers, en attente d'un convoi pour Auschwitz. Parmi les notables, Léonce Schwartz, le grand-père de l'autrice.

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