Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 2.200 articles.

Eté 1990. Chamards : La ville de Dreux met en réanimation sa banlieue maudite...

Je lis que sur la page Facebook Nogent-le-Roi d'hier et d'aujourd'hui...

On parle de la démolition à l'explosif des tours des Chamards de Dreux en octobre 1990.

Sujet que je connais très bien puisqu'il fut celui de ma thèse finale au C.F.P.J. ("A" en note et les profs étaient sévères !)

J'avais pour coutume de n'écrire que des sujets culturels.

Et là, mes deux profs principaux m'ont obligée à trouver un sujet Société.

C'est en arrivant à Chaudon que j'ai lu l'étrange titre du journal paternel : Chamards : La ville de Dreux met en réanimation sa banlieue maudite.

Le sujet Société était tout trouvé...

En route pour les Chamards !

Oui, on peut dire que je les ai arpentés les Chamards !

Oh, jamais seule...

Parfois avec Françoise Guignard, ma consoeur de La République du Centre qui les connaissait par coeur.

Parfois avec Michel Chinchilla...

Le directeur de la petite école Pierre Mendès-France des Chamards.

Que tous les mômes adoraient.

Une anecdote...

J'avais profité de mon mois de vacances pour clore cette enquête...

J'allais régulièrement à la brasserie des Trois Fontaines, "Chez Jacques", en Grande Rue à Dreux...

Où je retrouvais mes confrères.

Un soir...

Justement le soir de la petite école...

Je suis restée à Dreux beaucoup plus tard qu'à l'habitude.

Panique maternelle.

Et elle fait ce que je lui avais demandé de ne surtout pas faire...

Elle crée une émeute.

Appelle Jacques dans sa brasserie.

Qui la rassure comme il peut...

Oui, il m'a vue partir avec du monde...

Non, je ne vais pas me faire assassiner aux Chamards !

Inutile de vous dire que ma chère mère s'est fait remonter les bretelles à mon retour.

Mais revenons donc à cet été 1990...

Trente ans déjà !

....................................

 

Plateau sud, ghetto des Chamards. Banlieue de la banlieue de Dreux. Ce sont les oubliés de Dieu, ou d’Allah, selon… Terre et ciel se rejoignent, dans la même moiteur, la même désolation. « Avec un ciel si bas, qu’il crée l’humilité… » chante Jacques Brel. Ici, gris béton et bleu pisseux se jouent l’espace avec des dés pipés.

Bâtiments à l’agonie, panneaux de bois marron mal clos sur d’improbables vies, balcons où sommeillent de vieux pneus. Les métastases de la misère ont tout rongé. Seules taches de couleurs, dans cet univers kafkaïen, les foulards traditionnels de trois fillettes maghrébines, qui jouent à la poupée, assises en rond, sur un ersatz de pelouse calcinée.

Cité engloutie entre champs de blé, voie ferrée désaffectée et rocade ? Membre gangrené à amputer d’urgence de la carte drouaise ? Certes, non.

En ce mois de juillet caniculaire, les Chamards font La Une de la presse locale. Et en tout bien, tout honneur. Une fois n’est pas coutume. Pas de vols à la roulotte ou de jets de pierres sur les policiers. Juste un étrange petit mot qui se faufile dans les rues étroites de la vieille ville, un petit mot de six syllabes qui sent le propre et le neuf : réhabilitation. « Je réhabilité le Centre Ville, tu réhabilites la Croix Tiénac, il réhabilite les Chamards… A Dreux, le verbe réhabiliter se conjugue à tous les temps », lit-on dans La République du Centre.

ETAT DES LIEUX AVANT TRAVAUX

Vingt-six tours se sont enracinées sur cette étrange planète. D’où monte la poussière jaune des soirs d’été. Pour les 3.000 habitants captifs de 800 logements, pas de rues, pas de sentiers, pas d’adresses. Une prairie partout semblable à elle-même, avec, pour identification, une simple lettre suivie d’un chiffre : Tour C 3. L’ensemble est gardé par deux voies de dessertes : la rue Henri Dunant et l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny.

Plus bas, écrasé par une architecture démodée et vomissante de béton, gît, plutôt que ne s’anime, un centre commercial, avec mosquée et école coranique embusquées entre boucher et maison de la presse. La vie quotidienne s’y traîne comme une maladie honteuse. Entre violence et résignation.

Ici aussi la ségrégation sévit. 90 % des six grandes tours de quinze étages – avec un taux d’occupation dérisoire de 1,2 par appartement – sont réservés aux Français, aux blancs. « Des retraités dupés par une campagne de publicité à répétition parue dans « Notre temps », explique Alain Tribondeau, chef de projet de la réhabilitation des Chamards à la mairie de Dreux. « La campagne à la porte de Paris…. »  « Venez passer votre retraite à Dreux… » Rude fin pour de pauvres gens. Qui ne descendent même plus s’acheter une tranche de jambon, en bas de chez eux.. Tous les commerces ont été raflés par Ben Ahmed, et le porc y est prohibé ! Qui, tenaillés par la peur, vivent encerclés par vingt petites tours de quatre étages, peuplées de 99,5 % d’étrangers. Des communautés qui ne se mélangent guère : 54 % de marocains, 25,5 % de pakistanais et 11 % de turcs. Dont les appartements sont pour moitié en état de surpeuplement avec une moyenne d’occupation de 5,58… par une population très jeune (61 % ont moins de 20 ans).

 

Une guerre des mondes, un choc des cultures, et une terre maudite où la délinquance juvénile est le lot quotidien et le racisme anti-chamardien du centre ville un argument supplémentaire pour faire monter la tension des ados et la haine des petits retraités. Les entrées d’immeubles sont saccagées, fils électriques dénudés à la place des interrupteurs, pauvres graffitis sur de pauvres murs, boîtes à lettres béantes. La rénovation est une nécessité, une priorité, une urgence.

L’OPERATION « TIROIRS »

La SANCI 1 et la SANCI 2 (Société d’Administration Nouvelle des Constructions Immobilières) se sont, depuis leur construction, en 1965, partagées la propriété de ces grands ensembles. Qui ont intégré, depuis peu, le parc HLM. Où plutôt les deux parcs HLM. La Sanci 2 a été rachetée – 4 millions de francs pour les dix petites tours – par l’Office d’Habitation Drouais. L’Office départemental d’Eure-et-Loir (OPLHM) est en pleines tractations pour les autres immeubles.

Le 19 juin, l’office municipal drouais - après consultation d’une étude confiée au sociologue urbaniste, Philippe Verdier – a enfin signé l’acte d’acquisition de la Sanci 2. « La valse des propriétaires, depuis sa création, est une saga pire que Dallas, raconte Marc Carré, Président de l’Amicale des Locataires des Chamards. Des sociétés de margoulins. .. Nous avons même eu Philippe Junot, l’ex de Caroline de Monaco, comme PDG de l’une d’elles… Après avoir appartenu à une société irakienne (avec un siège social à Zurich), à un pharmacien marocain (qui avait acheté sur simple vue de cartes postales), nous avons fini, en 1985, dans les griffes de Maxime Benchetrit… un juif arabe, ami personnel de Gabriel Kaspereit, le député parisien RPR, et proche du clan Zemour… Sur place, nous avions des coupures de gaz, d’eau, d’électricité, dont les factures n’étaient pas réglées, contrairement à nos loyers. On a du manifester et occuper la mairie de Dreux. Il était temps que cela cesse. »

Début août, les travaux viennent enfin de commencer. Les maquettes du projet d’aménagement ont été réalisées par un jeune architecte du cabinet parisien Tetra, Jean-François Revers. Il a conçu, dans sa rénovation, l’apparition de bow-windows et la surélévation d’une structure en bois sur les toits plats des tours. Dans les deux premières, les C 4 et les C 3, 21 logements seront concernés, des duplex aménagés et l’isolation des murs renforcée. La C 6, elle, sera détruite (elle est actuellement murée) et reconstruite avec 28 appartements de plus petite taille. Peu de F5 et de F6 sont prévus.

La rénovation des cinq dernières tours s’accomplira en deux tranches (trois et deux) , qui dureront chacune entre huit et dix mois. Un coût total de 45 millions de Francs (environ 170.000 francs par appartement) assuré pour 10 millions par la participation de l’Etat, et réparti par tiers, pour les 36 autres millions, entre la ville, le département et la région Centre.

Le projet d’achat de la Sanci 1 – appartenant au Groupe d’Assurances Azur – s’il n’a pas connu les tribulations financières de la Sanci 2, a, par contre, enflammé la vie politique drouaise. Pour une broutille… Un chèque de 1,8 millions de francs adressé directement par Louis Besson, ministre du Logement, au secrétaire de la section locale du parti socialiste… Françoise Gaspard ! Elue à Dreux en 1977, avec 55 % des voix, « Madame le… » fut la plus jeune maire de France. Son successeur, Jean Hieaux (apparenté R.P.R.) - qui ne doit son siège qu’à son alliance, en 1983, avec le Front National – n’en revient pas. Le conseil général et l’OPHLM croient rêver… Tandis que Françoise Gaspard, souriante, se pavane en Grande Rue, le 14 juillet, et, s’étale en couverture des quotidiens régionaux. La manœuvre est malhabile dans un contexte politique et racial des plus tendus… Dreux est une ville malade de ses immigrés : 9.788 sur une population de 35.711 habitants (recensement 1990). Et ce n’est pas son député F.N., Marie-France Stirbois, qui va refroidir la sauce. Sa solution chamardienne : raser les petites tours et ne réhabiliter que les grandes, réservées aux bons Français ! « On est en train de reconstruire un mur de la honte ; celui du racisme anti-français », déclare-t-elle, faisant allusion au mur de Berlin. Riposte immédiate du parti socialiste, dont les affichettes fleurissent sur les murs de la ville : « Le racisme sera-t-il le mur des Français ? »

Ce chèque de 1,8 millions de Francs ne constituait que le premier versement d’une subvention d’Etat classique de 4,8 millions de Francs. Le programme Sanci 1 coûtera près de 100 millions (36 millions pour l’acquisition des logements et un peu plus de 60 millions pour la rénovation). Il se déroulera en trois tranches, dont la première ne débutera qu’en 1991. Le reste du financement sera assuré pour 13 millions de Francs par la subvention Etat « insertion », pour 9 millions par le prêt employeur et pour les 70 millions restant par des prêts locatifs aidés (garantis par le département).

Et c’est là aussi que le département s’enflamme… Que la rumeur enfle… Dans certains bourgs (Vernouillet, Nogent-le-Roi, Chateauneuf-en-Thymerais), on craint la construction de tours HLM destinées à recevoir les « étrangers » de la Sanci 1. Un tract vicieux a même circulé, pendant les élections législatives, suggérant que les maisons non habitées seraient réquisitionnées d’office. Tract courageux et non signé. Les conseils municipaux locaux ont eu des ordres du jour houleux !

LOGEMENT ET RELOGEMENT

« Quinze ménages sur quarante ont déjà intégré notre parc drouais, aux Bergeronnettes, par exemple, précise Sylvain Leplâtre, directeur de l’Office des HLM. Tout cela s’est déroulé sans problème. Nous avions fait des réunions pour les préparer et nous prenons à notre charge les frais de déménagement. C’est la population marocaine qui nous cause le plus de soucis, ce sont les plus anciens. » Ces mêmes marocains que l’on a recruté sans vergogne, il y a vingt ans, chez leurs employeurs (Talbot Poissy, Renault Flins, La Radiotechnique de Dreux) , car ils avaient des contrats de travail, et, souhaitaient tant réunir leurs familles… « Je veux bien partir, affirme Sibrahim Alami, locataire du premier gauche de la C4, mais pour mieux. J’ai fait ma demande en mai pour avoir un F 5. J’ai désormais 6 enfants. Depuis, pas de réponse. Et je sais que nous devrons tous avoir quitté les lieux pour le 15 septembre. Je suis très inquiet. Je ne veux pas qu’au dernier moment on me donne un tunnel, et je dois penser aussi aux inscriptions des écoles de mes enfants, si l’on nous déplace trop loin. J’habite ici depuis onze ans et je n’ai jamais manqué un loyer. C’est de l’irrespect de nous traiter ainsi. »

Pour l’avenir, le ton de Sylvain Leplâtre se durcit. Le pourcentage théorique à atteindre est de 50/50. Moitié Français, moitié immigrés. Mais les Français auront-ils envie de revenir ? Les immigrés le pourront-ils ? Lorsque l’on vous assène que le loyer d’un F1 va passer de 200 à 900 Francs, et celui d’un F4 à 1.800 Francs ! « Ils ont l’aide de l’APL, souligne-t-il, l’Aide Personnalisé au Logement, surtout en cas de familles nombreuses… »

Un peu plus loin, dans la luxueuse salle d’attente aux portes d’ascenseur fuchsia, un maghrébin n’a pas osé s’asseoir. Il regarde béatement ses pieds s’enfoncer dans l’épaisseur grise de la moquette. Il tient ses feuilles de paie à la main, et, attend, impassible l’appel de son nom. Marc Carré, lui, ne se gêne pas pour clamer qu’aucune de ces familles ne réintègrera Les Chamards. « C’est un véritable enjeu politique. Le maire sortant pourra toujours claironner que, grâce à lui, Les Chamards ont perdu la moitié de leurs immigrés. Ils seront ailleurs. Déportés dans d’autres cités, à La Croix Tiénac, ou au Lièvre d’Or. Le véritable problème est celui de l’intégration. Un mot absent des dictionnaires drouais. On va les reloger encore entre eux. Créer de nouveaux ghettos… »

L’APRES-REHABILITATION

C’est dit. Les Chamards seront réhabilités. Ils seront même « désenclavés ». Un maître mot. L’ouverture de deux voies les découperont en quatre morceaux et faciliteront l’accès à un nouveau centre commercial.

C’est dit. Avec 50 % d’immigrés en moins. « En fait, désormais, le contrôle de la migration sur Dreux ne se fera plus par les Entreprises, mais par l’attribution des logements, déclare Pierre Bonnet, directeur adjoint du service de prévention spécialisée. Un contrôle de fond régulier des logements. La bataille politique, c’est la maîtrise du logement. Les flux de population passent par les logements. Si on contrôle les grandes cités, on contrôle les flux de population. » C’est à lui, Pierre Bonnet, que l’on doit l’organisation des premières réunions de cages d’escaliers, seuls « palabres » envisageables pour connaître les problèmes de tous les locataires. C’est aussi lui, qui, depuis 1972, a su mobiliser les jeunes, lors de leurs grandes vacances, dans ses « terrains d’aventures » : aménagement d’une partie des parkings en zones de jeux, nettoyage et entretien de la prairie, etc… Car, si les bouches drouaises savaient épeler le mot « dégradations », si chacun sait qu’elles sont le fait d’adolescents, presque de bambins, qui, rongés d’ennui, se vengent et extériorisent, où ils le peuvent, leur révolte, nulle imagination n’a pris le pouvoir pour le gommer, ce mot rageur.

Il est pourtant des initiatives qui sont de véritables réussites. Ainsi la transformation du sous-sol de la tour C 3 en un club pour les 13/18 ans, sous la responsabilité de l’un des leurs, Mohammed Chekrabi. Les membres accèdent, pour 20 Francs par mois, pendant l’été, à un billard américain, un vrai bar sans alcool, et bientôt une bibliothèque. Un lieu à eux, construit par eux. Que ne peut remplacer aucune école, même expérimentale, comme Mendès France (voir encadré). Les filles, elles, pour échapper aux lourdes contraintes coutumières des familles musulmanes, continuent, coûte que coûte leurs études. Mais les garçons… 38 % de taux de chômage « jeunes » aux Chamards (pour un taux en Eure-et-Loir de 27,5 %).

Avant, ils avaient Nourredine, leur dieu, leur père. Un enfant du quartier devenu animateur. Qui réglait les conflits, calmait les haines. Il s’est tué l’été dernier en rentrant du Maroc. Depuis, ils sont tous orphelins.

Serait-il définitivement plus facile de repeindre les façades, de décloisonner les murs que de réhabiliter les âmes ? La réponse est entre les mains de Dieu ou d’Allah, selon…

Liliane Langellier, septembre 1990 (C.F.P.J.)

 

« VOUS AVEZ DIT… DEMOCRATIE ? » (encadré)

«Il était une fois une petite école toute rose et fleurie, où les enfant apprenaient en chantant »… Arrêt sur image.

Ici, aux Chamards, quartier le plus défavorisé de Dreux, les fées ne courent pas la prairie, et le mot « conte » s’est, depuis longtemps, fait tabasser dans les coins sombres.

Et pourtant. Née en 1981, du désir de six instituteurs, l’école primaire Mendès France est bien réelle. Dès le départ, l’équipe pédagogique participe à sa conception architecturale. Il en naît un bâtiment conçu comme un forum central autour duquel s’organise la circulation entre les ateliers et les classes, au rythme d’un atelier pour deux classes. Les enfants travaillent en groupes, constitués sur un projet précis : la fabrication d’un roman photos, par exemple, ou la réalisation de leur journal « L’Heure drouaise ». Le maître se fait discret, il est là pour dynamiser.

A Mendès France, on apprend donc à lire, à écrire, mais aussi à se prendre en charge, à vivre avec les autres. Autrement dit  vivre en démocratie. L’école fonctionne en auto-gestion. Organisée en parlements, les enfants gèrent les finances et la vie quotidienne (planning d’attribution des sols, partage des ateliers et des outils de travail, etc…) Ils sont même allés jusqu’à présenter à la mairie de Dreux un projet de cour de récréation pour en obtenir la subvention.

Les deux outils principaux de leur éducation restent les ordinateurs et la bibliothèque. Six ordinateurs – dont l’achat a été voté par les écoliers – fonctionnent en permanence. Quant à la bibliothèque, avec l’aide d’un TUC, ancien élève, elle est ouverte sur le quartier deux jours par semaine. Essentiel, dans ce ghetto du plateau sud, où plus d'un tiers de la population adulte est analphabète. Les enfants, eux, n’y viennent que pour étudier, ou pour dessiner. N’ont-ils pas des espaces suffisants pour se défouler !

Au moment de la sortie, d’étranges  bambins, vêtus de cirés jaunes, assurent la sécurité routière.

« On n’est qu’un petit maillon de la chaîne, déclare Michel Chinchilla, directeur de l’établissement. Le milieu culturel, l’environnement, leur vie à eux de tous les jours, ça, on n’y influe pas. Donc, on essaie d’aller au-delà de nos rôles d’enseignants, en les faisant voyager, par exemple, mais on ne peut pas influer sur tous les paramètres. »

Mais, monsieur le maître, le plaisir joint à la soif d’apprendre n’est-il pas le plus beau cadeau du monde ?

L.L.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article