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Chez Jeannette Fleurs

“Je m'intéresse à tout, je n'y peux rien.” Paul Valéry. Poussez la porte de la boutique : plus de 1.900 articles.

Formation professionnelle.

La Formation est l'essence de tout succès.
Arnaud Boti.

Alors que dans l'affaire Seznec aujourd'hui...

Je suis face à des pauvres types qui glosent indéfiniment sur ma formation...

Alors qu'ils n'en ont aucune !

Je fais avec un certain plaisir retour sur les différentes formations de ma carrière.

Ma première vraie boîte était Publicis Conseil.

Intégrée en février 1971.

Après 6 mois dans une toute petite agence de publicité où j'envisageais assez mal mon avenir.

750 collaborateurs quand j'ai intégré l'agence au sein du service du personnel

Et un budget formation faramineux.

J'ai débuté par une formation d'anglais avec Adrienne comme professeur.

Oui, Adrienne Penner, l'auteur de "The Gimmick".

Je ne voulais pas perdre cet anglais acquis chez les Wales, ma famille anglaise de Bournemouth, au cours de mes nombreux séjours d'été.

La deuxième formation était plus insolite.

Je venais d'être élue au comité d'entreprise.

Et, comme assistante personnelle du D.R.H., je ne pouvais pas intervenir sur les problèmes de salaires ou d'horaires.

Maurice Lévy guettait mon moindre faux pas.

C'est alors que nous avons eu l'idée de créer un cinéclub.

La salle de projection était vide tous les lundis et nous pouvions l'utiliser.

Je suis allée avec Françoise Gary, une autre membre du C.E. suivre une formation d'une semaine sur le cinéma américain des années 30/40.

Trois films par jour et des discussions à n'en plus finir.

Quand je suis arrivée à L'Express, ce fut une toute autre histoire.

Là aussi le budget formation était d'importance avec les 420 collaborateurs.

J'avais un job unique au sein de la Promotion des Ventes...

Avec l'organisation pour L'Express de voyages de prestige.

Après le voyage au Japon avec 100 personnes, et très content de ma prestation, Eric Frèrejean décida de m'envoyer 3 jours à Fort-de-France suivre le stage d'Air France pour l'accompagnement des groupes.

Ce voyage de découverte regroupait les chargés de voyages presse des grands médias.

Dans le cadre d'Eductour, pour éduquer les clients d'Air France.

Et il était cornaqué par mon amie Anne-Marie.

Nous étions logés au Méridien.

Où je me suis retrouvée avec mes alter egos du Point, du Monde, etc...

Quand Frèrejean décida de faire de la pub à la petite semaine et choisit l'agence  CLM/BBDO.

Philippe Michel, le directeur, venait lui-même au briefing hebdomadaire.

Moi, je devais filer à la rédaction pour obtenir fissa le contenu du dossier de la semaine.

Eric décida qu'il était temps de rafraîchir mes notions de Marketing pour faire face à l'agence.

Et me proposa d'intégrer pour un mois une grande université américaine.

Je n'étais pas chaude à cette idée.

Et le service Formation proposa 10 jours de formation intensive à H.E.C. à Jouy-en-Josas.

Je devais croiser là le gratin des directeurs de promotion.

Mais je me défendais bien, très bien.

Je devais aussi y croiser comme enseignant le brillantissime Jean-Noël Kapferer, l'auteur de "Rumeurs. Le plus vieux média du monde".

J'ai aussi été désignée pour suivre un stage de P.N.L. (Programmation neuro-linguistique).

La dernière nouveauté.

J'écrivais les messages radio que Yann de L'Ecotais enregistrait chez I.P. (la régie publicitaire de RTL).

Et je l'accompagnais sur place.

C'est là qu'il m'a mieux connue.

Aussi quand les suppléments se sont créés en 1986, je n'ai eu aucun mal à intégrer la rédaction de l'un d'entre eux : Style Express.

Mais pour la signature des articles, Yann m'avait imposé le C.F.P.J. de la rue du Louvre.

Deux années à suivre ces cours difficiles et à bosser à la maison en plus du boulot de la semaine.

Et en plus de mes bouclages nocturnes.

1987/1988 : Rubrique Arts et Spectacles.

1988/1989 : Rubrique Dossiers

1989/1991 : L'Express Paris.

Comme le baron d'Epenoux n'avait pas accepté que je suive ma deuxième année du CFPJ, j'ai réussi à faire accepter, en échange, l'été 1989, une "Summer Session" à U.C.L.A.

Ce sont des sessions spéciales où les étudiants américains profitent de leurs vacances d'été pour acquérir d'avance un ou deux certificats dans la matière qu'ils ont choisie.

Au début, j'avais demandé "Shakespeare".

Mais Babeth, la responsable de la formation, me conseilla Colacurcio et la littérature américaine.

Je me vois encore offrir un pot à mes confrères, juste avant le départ, dans le bureau du baron.

Ils se sont moqués, comme d'habitude, et m'ont conseillé de ne pas dire que je travaillais à L'Express.

C'est juste ce qu'il fallait me dire.

J'ai eu mes deux certificats de littérature américaine haut la main.

A la rentrée...

La jalousie du baron l'avait emporté et j'étais mise "à disposition de la rédaction".

Ce ne fut pas facile mais je me suis bien battue.

Quand L'Express-Paris a fermé...

On m'a alors proposé une année de formation avec les ateliers d'écriture (creative writings) d'Alison Lurie à Cornell University.

Cela coûtait 70.000 F.

Et j'étais acceptée au vu de mes deux certificats de littérature acquis à U.C.L.A.

Je n'ai hélas pas pu donner suite car je devais m'occuper de mes parents qui supportaient mal leur vieillesse.

J'ai alors quitté Paris pour la maison de famille en Eure-et-Loir.

Après avoir été attachée de presse de la C.C.I. de Chartres, et avoir bossé comme pigiste à La République du Centre...

J'ai réussi à obtenir un stage d'attachée de direction tri-lingue (Anglais/Allemand/Italien) à la C.C.I. de Dreux.

Qui m'a lancée sur le marché du travail eurélien.

Je voulais décrocher un job "léger" qui me permettrait de m'assurer une base financière et de continuer mes piges pour La Rep.

La Société Fillon/Pichon de Faverolles me proposa illico d'assurer son accueil.

Alors, oui, je rigole quand je lis que l'un de mes piteux adversaires pense que j'étais un thon !

Car je me demande quelle P.M.E. prendrait le risque de mettre un thon pendant 7 ans à son accueil.

J'ai eu la chance que le DRH s'intéresse à mon profil professionnel.

Et j'ai, en plus de l'accueil des clients, assuré son assistanat.

Là, je me suis familiarisée dès 1996 avec Internet dont j'ai tenu le seul poste de la Société.

Pas de formation spéciale, Yves Netillard m'avait simplement dit d'utiliser une heure par jour à faire des recherches personnelles sur internet...

Partant du principe que si je savais le faire pour moi, je pouvais le faire pour eux.

J'ai régulièrement suivi des formations pour utiliser au mieux Power Point et Excel.

Quand je les ai quittés, j'avais décidé de me mettre à mon compte.

Ce que j'ai fait en 2003.

Jusqu'à ma retraite de 2009.

Voilà...

C'est joli une carrière bien remplie.

"Audaces fortuna juvat !"

Même si de sinistres individus viennent baver sur mon parcours professionnel.

Je sais ce que je vaux.

Je sais ce que j'ai fait.

Et aucun de ceux qui me critiquent ne fait le poids côté carrière par rapport moi.

 

Liliane Langellier

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